Il pleut, il mouille

C’est la fête à la grenouille, certes, mais surtout au crapaud.

Samedi matin 9h, 8°C-10°C au thermomètre, petite pluie fine : les conditions étaient réunies pour une bonne récolte. Et en effet, cette fois-ci je ne me suis pas déplacée pour rien. Il faut dire que je le savais d’avance. Depuis dix jours c’est la cohue : le weekend dernier, les personnes qui s’occupaient de relever le crapauduc ont eu à faire traverser sept mille amphibiens ! La barre des dix mille a été franchie jeudi. Je partais donc optimiste (et équipée contre la pluie). Résultat des courses pour le samedi : un total de deux cent quarante neuf individus.

Cent soixante treize crapauds célibataires

seize couples de crapauds

quarante grenouilles (rousses et vertes)

et quatre tritons.

Dimanche, rebelote. Il faisait un peu plus frais, mais ne pleuvait pas. Ramassage un peu moins pénible donc, mais également un peu moins fructueux. « Seulement » quatre couples de crapauds, cent six crapauds célibataires (enfin, célibataires, il faudra revenir sur la question), soixante deux grenouilles et un triton alpestre, pour un total de cent soixante treize individus. Les crapauds célibataires n’étaient pas tous très contents de leur sort visiblement puisque j’en ai trouvé quelques uns désespérément accrochés aux dos de grenouilles rousses. Et dans ce cas là, que faire ? Je me suis résolue à les compter séparément et, d’ailleurs, leurs unions n’étaient visiblement pas destinées à durer puisqu’au moment de les relâcher la plupart s’étaient déjà séparés.

Et puis il y a aussi le problème des ménages à trois. Il arrive que deux mâles soient sur le cou (de la femelle) et que ni l’un ni l’autre ne veuille céder la place. Dans ce cas là j’ai compté un couple et un célibataire, mais en laissant tout ce beau monde amalgamé.

Enfin bref, les pieds dans la boue, mon appareil photo autour du cou, mon papier et mon crayon dans une main et les bêbêtes dans l’autre : deux matinées de bonheur ! Et quelques photos supplémentaires ici.

2 Comments

on “Il pleut, il mouille
2 Comments on “Il pleut, il mouille
  1. La présence d’un triton alpestre dans cette joyeuse partouSe (les spammeurs viendront pas) amphibique m’interpelle grandement.

    Et si je trouve tes photos très réussies, elles me laissent dubiter sur les moeurs sessuelles (antispam représente) des nos amis verdâtres.

  2. Jolie, apparemment certain batracien était un peut au bout du rouleau ^^’

    En tous les cas, beau boulot !
    Des grenouilles de sauver, c’est la devise du bénévole en nature !

    Merci,

    Dr.pepper

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