Je connaissais Venise : une première visite à Pâques 2001 dans des conditions de visite privilégiées (avec guide) m’avait même donné le goût de l’histoire de l’art. Goût concrétisé les mois suivants par mon inscription à l’université. Et comme j’avais trouvé Venise chouette, j’y étais retournée à Pâques 2004 avec un copain féru de musées et d’art. Encore une fois, nous avions donc bouffé de la vierge à l’enfant, de la Pieta et de la peinture religieuse en général.
Il y a quelques semaines, voyant approcher le traditionnel pont de novembre, vint l’heure de réfléchir à quoi l’occuper. Une virée dans les Vosges comme d’hab’ ? Et puis non, pourquoi pas un petit séjour urbain vers le Sud ? Une recherche sur le net et une réservation plus tard, nous arrivions donc à Venise, avec des prévisions météo vosgiennes : pluie pour 4 jours…
Finalement, il n’aura pas tant plu que ça. A part quelques gouttes, nous avons pu nous balader au sec, à l’exception du jour de notre départ. Enfin, en évitant les zones inondées par les acqua alta quotidiennes, bien sûr. Et oui, je connaissais Venise au printemps et je n’avais donc jamais expérimenté ces conditions qui rendent les déplacements piétons quelques peu compliqués, quelques heures par jour, à marée haute. Nous nous en sommes accomodés et nos promenades ont parfois ressemblé à des déambulations dans un labyrinthe : notre plan principal n’indiquait pas les passages au sec et nous avons régulièrement du rebrousser chemin devant les eaux.
Nous n’avons visité aucun musée (à l’exception de ceux de la place Saint Marc), préférant errer au fil de l’inspiration, à Venise ou dans les îles de la lagune. En cette saison, l’affluence est modérée et nous sommes donc revenus fort charmés de ce petit séjour sans prétention.