On the rail again : voir New York et partir

Je ne suis restée qu’une nuit à Montréal, à dormir chez d’autres copains que lors de mon précédent passage. Soirée très sympa à papoter et mercredi matin 9h j’étais à la gare pour mon voyage de retour vers New-York.
J’ai encore eu la chance d’avoir un siège pour moi et les fauteuils offraient encore plus de place que la dernière fois. J’ai dormi comme un loir plusieurs heures avec le dossier incliné à fond et même un système pour soutenir les jambes à l’horizontale ! Décidément aucun regret pour les bus Greyhound, malgré les trois heures de trajet supplémentaires (dans l’hypothèse d’un bus Greyhound qui arrive à l’heure).
Il parait que pendant mon absence il a plu à New York, mais, à l’arrivée c’est encore le beau temps et la chaleur (un peu plus supportable que début août toutefois) qui m’attendent.
Nico a changé d’appart pendant mon absence, et nous rentrons à pieds vers la 1st avenue.

Réveil tranquille le jeudi. Le nouvel appart n’est peut-être pas au 23 étage avec vue sur le downtown, mais de la fenêtre de la chambre on peut voir tout à la fois l’Empire State Building et le Chrysler Building. Le frigo est vide alors nous allons petit déjeuner dehors. Je m’engouffre sans problème un gros muffin aux bleuets et un croissant nappé de chocolat. La boutique indique les valeurs caloriques de tout ça mais j’ai la flemme de regarder. Probablement de quoi assurer l’énergie d’une bonne partie de la journée à venir.

J’accompagne Nico à NYU et je prends Broadway en direction du Downtown. Je m’arrête pour aller voir ce que devient ground zero, feu le World Trade Center. La première fois que j’étais passée, en 2004, ce n’était encore qu’un trou pas encore vidé de ses gravats. La deuxième fois en 2007, c’était toujours un trou, mais qui ressemblait plus à une esplanade bétonnée. Là, la tour n°1 du futur complexe commence déjà à prendre de la hauteur et la construction de la tour n°2 a démarré. Un mini centre d’interprétation présente la maquette du projet et les palissades du chantier sont recouvertes des photos aériennes et des dessins de rendu final.

Je reprend ma route vers le sud avec dans l’idée d’emprunter le ferry pour Liberty et Ellis Islands, mais devant les deux heures de file d’attente je renonce rapidement et me rabats sur le ferry gratuit de Staten Island, qui passe à petite distance de la Statue de la Liberté tout en offrant une vue sympa sur les immeubles de Manhattan.

De retour sur Manhattan, je longe l’East River jusqu’au pont de Brooklyn où je m’insère dans la horde de piéton et fais ma bonne touriste. Puis, petit tour du côté de Wall Street, passage près de la fameuse statue de taureau et je commence à avoir faim. « A Rome fais comme les romains », je m’achète donc vers 15h un énorme sandwich Subway, dégusté à l’ombre dans un parc.

Je finis par remonter en flânant devant les boutiques pour retrouver Nico à sa sortie du boulot. Nous expérimentons un super petit restaurant pour dîner, Hummus Place, avant de rentrer tranquillement à pieds. La journée a été très sympa, mais j’en ai plein les pattes.

Vendredi, je repars cependant vaillamment, toujours à pieds, mais cette fois-ci sur Park Avenue vers le Nord. J’envisage de me faire un ou deux musées. Finalement, je ne fais que flâner dans les environs du MOMA, puis du Met et du Guggenheim, en pique niquant d’un Bretzel dans Central Park en cours de route. Arrivée au Musée d’Histoire Naturelle, je finis cependant par entrer. Les collections sont très chouettes et les salles sur l’origine de la vie très bien refaites. Il y a par ailleurs énormément d’animaux empaillés de tous les continents et exposées en vitrine selon leurs milieux d’origine. C’est beau et intéressant, mais au bout d’un moment ça fait un peu mal au cœur de voir des familles entières d’éléphants ou de rhinocéros ici plutôt que dans la savane. La journée se termine comme la veille : fatiguée mais satisfaite.

Samedi, Nico ne travaille pas. Nous commençons la matinée par un yaourt glacé avant de partir faire des courses et pique niquer dans Central Park. Ce sera la seule activité de la journée mais ça fait tout de même une quinzaine de kilomètres de marche, ce qui, pour une journée inactive, n’est pas négligeable.

Dimanche matin, nous partons nous promener sur la promenade qui longe l’East River. Il fait chaud, le soleil tape et nous ne restons pas plus de deux ou trois heures dehors, préférant nous réfugier au frais à l’appart. En fin d’après-midi, je prends le métro pour rejoindre l’aéroport. Comme à l’aller, c’est un A380 qui m’attends. Cette fois-ci, je ne profite pas de l’écran personnel et des films à la demande et j’essaie au maximum de dormir, histoire de reprendre le boulot mardi sans être trop exténuée.