Pour la deuxième fois j’assistais ce soir à la réunion mensuelle du cercle français de Cambridge. Évènement majeur de la vie francophone locale, avec les cours à l’université du troisième âge (d’ailleurs à la recherche d’un prof bénévole pour la rentrée d’octobre 2009, leur prof actuelle se faisant trop âgée pour continuer à assumer cette charge).
Le dernier jeudi de chaque mois, le cercle français se réunit donc chez l’un (l’une le plus souvent) de ses membres, depuis une bonne trentaine d’année d’après ce que j’ai compris. Bien entendu, tout le monde parle français et chacun est censé apporter « quelque chose de français » pour pouvoir, au cas où les conversations se tariraient, trouver un sujet sur lequel s’exprimer. Ni la fois précédente ni cette fois-ci les conversations ne se sont cependant taries. Il faut dire qu’il y avait affluence, plus d’une quinzaine de personne ce soir ! Et malgré ma présence, la moyenne d’âge de l’assemblée était me semble-t-il bien supérieure à l’âge de la retraite. A croire que le français est un truc de vieux.
Je vois venir la question : comment me suis-je retrouvée embarquée à assister à ces réunions ? Par l’une des participantes, tapie parmi les bénévoles des newcomers meeting auxquels j’assiste régulièrement le mardi matin, elle m’a fait la pub du cercle. J’avoue que ma priorité dans les rencontres que je fais à Cambridge n’est pas de parler français, au contraire. Je parle déjà français à la maison, c’est plutôt de conversations anglaises dont je manque. Mais il se trouve que lors des réunions du cercle français, les français sont en général bien peu nombreux. C’était donc un peu un appel au secours auquel je n’ai pas su dire non, me disant que ça pouvait être rigolo après tout. Je me suis donc retrouvée à papoter avec des retraité(e)s britanniques, en buvant de la tisane et en mangeant des biscuits. Aujourd’hui je leur ai refilé tout notre stock d’ancien numéros de la sélection hebdomadaire du Monde.
Et après une telle soirée de folie, en rentrant à vélo, je me suis retrouvée nez à nez avec un couple de canards qui hantaient la rue piétonne devant le centre commercial…
Que d’animation les jeudis soir à Cambridge, que d’animation !
Incroyable, t’a vie semble très passionnante et plein de rebondissement !
Oui, les canards sont un classique en Angleterre.
Cela est plus tôt intéressent,
surtout en vélo.
Coutoyer des évènements « habituelle » comme celui-ci est vraiment une chance unique !
Non, mais très sérieusement ^^
Bon courage !!
QB122.