Lundi 14 janvier 2013
Arthur’s Pass – Craigieburn Forest / 54 km – moyenne : 17,32 km/h – vitesse max : 58,58 km/h
A surveiller d’une oreille les bruits de kéa, je n’ai pas très bien dormi. A 7h, le réveil se fait au taquet. Nous partons il est à peine 8h passées, sous un ciel gris uniforme et à bon rythme. Les paysages sont magnifiques et il y a assez peu de circulation. Nous avons quelques montées dont une un peu costaud où je souffre bien. Le camping de Craigieburn est juste après et j’y suis vers 11h. Problème : Nico n’y est pas. Il est parti devant sans s’arrêter… Après l’avoir attendu un moment, pas le choix : je repars le chercher, même si je suis crevée. Après 5km, je l’aperçois au loin qui revient vers moi. Nous faisons demi-tour et revenons au camping prévu où nous déjeunons d’un gros plat de pâtes au fromage.
Après avoir installé le campement, nous nous faisons une balade sur le petit sommet quelques centaines de mètres au dessus, Helicopter Hill. Là-haut, nous avons une vue à 180° sur le paysage. On aperçoit aussi la montée où j’ai souffert et les 5km fait en aller-retour.
De retour en bas, les petites putasses sont épuisantes et nous nous réfugions rapidement dans la tente pour bouquiner jusqu’au dîner. Nous n’avons pas eu une goutte de pluie de la journée mais le ciel est toujours aussi gris.
Mardi 15 janvier 2013
Craigieburn Forest – Christchurch / 108 km – moyenne : 19,08 km/h – vitesse max : 59,19 km/h
Réveil à 7h, il pleut. Ce n’est pas très motivant alors nous décidons de repousser le lever à 8h.
A 8h, il pleut toujours. Nous petit déjeunons sous la tente : nous avions prévu le coup à cause des putasses mais ça valait la peine pour la pluie aussi. Puis, nous rangeons tout et sommes sur la route à 9h10, sous la pluie toujours.
Vers 10h30, nous faisons une pause dans un abri près d’un petit lac et préparons un thé pour nous réchauffer. Nico se sèche et se change pour une tenue étanche, moi je reste mouillée parce que je n’ai pas de tenue étanche : c’est la seule fois où je regretterai de n’avoir ni pantalon imperméable ni guêtres. Je me mets tout de même une polaire en plus sous ma veste pour avoir moins froid.
Nous repartons pour la dernière grosse montée du voyage. Mais surtout, c’est ensuite la dernière vraie descente. Une belle grande ligne que nous voyons bien se dérouler devant nous. Nous savons qu’après ça, c’est la plaine jusque Christchurch.
Ensuite, c’est un mélange de faux plat en descente et de vrai plat tout court. Nous passons Springfield, où j’avais initialement prévu une étape, mais ne nous arrêtons pas. Il pleut, nous ne sommes qu’au milieu de la journée et l’endroit n’a aucun intérêt. Par contre, vers midi et demi nous faisons une pause à Sheffield. Il pleut toujours, il ne fait pas chaud et il commence à faire faim. Il n’y a pas d’abri pour pique-niquer mais une échoppe de mince-pies semble-t-il réputée. Nous nous disons que ça fera l’affaire et, surtout, c’est abrité et au chaud. Nous ne regrettons pas, les tourtes sont en effet excellentes.
Après Sheffield, la ligne droite continue vers l’est, toujours sous la pluie, toujours avec le vent de face. Nous arrivons à Christchurch centre vers 16h30 et allons au I-Site pour essayer de nous trouver une auberge. La plupart sont complètes alors nous nous rabattons sur une un peu chère. L’auberge est bien, nous y prenons une douche, lançons une lessive, faisons sécher les affaires et glandouillons toute la soirée…
C’était notre dernière journée de vélo et nous avons pulvérisé notre moyenne, malgré la météo : plus de 19km/h de moyenne, le cul sur la selle environ 5h40. Nous ne devrions pas avoir de problème pour dormir.
Vite, vite, la suite 🙂