Presque l’été, presque une voiture à moi, presque partis… Les choses vont vite ces jours-ci.
Presque l’été déjà, mais pas tout à fait non plus : le soleil brille et chauffe fort, mais le fond de l’air reste frais, et il suffirait de pas grand chose pour que l’on ait à ressortir les vestes de mi-saison. Certains quartiers de Montréal sont déjà très verts, d’autres commencent à peine à bourgeonner.
Presque une voiture à moi ensuite : j’ai rendez-vous lundi pour faire examiner une petite golf de 1996. Je sais déjà qu’il y a quelques réparations à faire dessus, je veux juste être certaine que le moteur ne risque pas de m’exploser au visage. Si tout se passe bien, je peux sans doute m’occuper de la faire immatriculer et assurer mardi, et hop, je l’emmène au garage et je pourrai l’utiliser d’ici une semaine. Ce ne sera pas de la voiture de luxe, mais ça devrait faire son office pour l’été.
Presque partis enfin : ce matin nous nous sommes fait réveiller à 7h50 par les déménageurs. Nous savions qu’ils venaient tout empaqueter aujourd’hui, mais nous ne savions pas à quelle heure. J’avais heureusement fait le tri hier des affaires que je voulais garder pour l’été et de celle prêtes à partir pour Cambridge dès maintenant. En moins de trois-quart d’heure ils avaient tout mis en cartons et chargé dans leur camion. Je ne sais pas si mes skis ou nos patins à glace nous servirons beaucoup en Angleterre, mais le 11 juin ils y seront livrés. Ce soir nous faisons un barbecue chez des amis pour le départ de Nico, lundi. Dans moins d’un mois, moi aussi j’aurai quitté l’appartement, après avoir réglé les dernières factures, donné ou vendu les derniers meubles…
Tout cela arrive vite et je ne suis toujours pas fixée sur ma destination ensuite : Colombie britannique ou Yukon ? Vallée de l’Okanagan ou Klondike ? Je suis parfois presque décidée, et puis je change d’avis quelques jours plus tard.