Week-end pimenté. Très pimenté.

Samedi dernier, nous avons été à Londres pour voir du football. Comme je n’avais jamais été au stade pour en voir en vrai, Nico nous avait pris des places au Emirates Stadium, où joue l’équipe d’Arsenal, pour deux matchs amicaux.

Les Rangers de Glasgow contre le Paris Saint Germain, puis Arsenal contre l’Atletico de Madrid. Ça faisait une grosse après midi de foot mais c’était bien sympa. Nous étions plutôt bien situé et il s’agissait tout de même de bonnes équipes. Dommage que, pour le deuxième match, les trois buts aient été marqués dans les cinq dernières minutes, donnant comme l’impression que tout soit déjà fini alors que ça venait de commencer. J’avoue que je n’irai pas passer tous mes week-end au stade (y’en a qui ont des abonnements et qui ne ratent pas un match de leur équipe, particulièrement en Angleterre), mais je me suis bien amusée tout de même.

Pour profiter d’être à Londres, nous nous sommes ensuite dit que nous pouvions nous faire un petit resto. Il y a quelques mois alors que Nico était à Londres pour un workshop, l’un de ses amis chercheurs les avait emmené dans un restaurant szechuan. Il s’était chargé de tout commander en chinois pour tout le monde et voilà. Nico se souvenait bien que c’était très pimenté, mais avait trouvé ça bon. Je le laisse donc commander une marmite de poisson (les trucs rouges qui flottent sur la photo sont des morceaux de piment rouge).

Sachant que ça risque d’être fort, il demande au serveur ce que nous pourrions commander de peu épicé pour avoir une solution de retrait. Le serveur nous indique un bœuf aux piments séchés et à la poudre de piments. Nous nous étonnons, le serveur nous assure que si, si, c’est doux. Lorsque le plat est arrivé, ça ressemblait à ça.

Autant dire que ce n’était effectivement pas si doux que ça. Le poisson était très bon, le boeuf également, mais au final nous avons du recommander un bol de riz et avons écoulé trois ou quatre pichets d’eau, histoire de faire passer le piment et compenser toute l’eau évacuée en transpiration. Nous n’avons pas réussi à tout finir et avons décidé d’emporter un doggy bag pour ne pas gâcher. Lorsque le lendemain j’ai raconté à ma collègue chinoise que j’avais mangé dans un restaurant szechuan, elle a rigolé. Visiblement c’est une cuisine réputée justement pour être très très très forte. Maintenant je le saurai, et je me méfierai d’un serveur qui m’assure qu’un plat n’est pas fort…