Les grands travaux

Voilà quinze jours que je me suis installée dans mon chez moi. Non pas que j’ai jamais eu de nouvelles d’EDF, mais comme il y a l’électricité, je m’en sert et on verra le jour où ils se réveilleront… L’internet a été plus rapide à installer puisqu’en même pas six jours j’avais ma petite box haut débit. Réunions de soirée et week ends à Paris ou à Cambridge ne m’ont pour l’instant pas permis d’éradiquer complètement le papier peint.

J’ai tout de même tranquillement commencé à arracher. Une première tentative avec un produit décollant et à l’éponge : pas très concluant et assez décourageant. Une seconde tentative avec une vraie décolleuse louée chez Bricorama : nettement plus encourageant, même s’il m’a bien semblé qu’elle crachait un peu trop de vapeur au niveau de la cuve, aux dépends de la plaque. J’avais raison, désormais toutes les décolleuses de bricorama sont en attente de nouveaux bouchons de cuve, qui n’arriveront pas avant cinq semaines. Du coup, troisième tentative au vaporisateur et fer à repasser (vaporisateur : bien, fer à repasser : ça pue). Enfin, quatrième tentative au vaporisateur et nettoyeur à vapeur. Je resterai maintenant sur cette technique. Toutes ces petites expérimentations ont fait que l’entrée et la majeure partie de la salle de bain sont revenues à l’état brut. Dimanche, je me fais la journée complète à vaporiser et gratter.

Avec ces grands travaux qui avancent à petit pas, c’est un peu le camping à la maison. J’ai transformé le carton du frigo en décharge pour tous les polystyrènes, plastiques, bouts de papier peint, etc. qui découlent de mon équipement et du bricolage. J’imagine que je me ferai un aller retour à la déchetterie lorsque les choses seront un peu éclaircies. Et puis j’attends d’avoir fait la peinture avant de réellement me meubler. J’ai pour l’instant le minimum pour assurer mon confort, mais ce n’est pas vraiment le grand luxe.

Malgré tout ça, je profite d’être installée en centre-ville et de ma jolie vue.

J’ai également eu la surprise la semaine dernière de voir se crasher contre ma vitre un joli petit oiseau qui est resté sur le rebord de la fenêtre en état de choc une bonne demi-heure. Il a fini par repartir, sans même avoir mangé le pain que je lui avais donné pour se remettre de ses émotions.