Bon, d’accord, je m’étais imprimé un mini lexique d’islandais avant de partir. Genre, comment dire « bonjour », « au revoir », « merci », « de rien », « parlez-vous anglais ? », « je ne parle pas islandais », « je suis française », etc. Au final, j’ai utilisé le « Hae! » comme salut (équivalent du « Hi! » anglophone et qui d’ailleurs se prononce pareil), le « takk » pour merci, le « Ja » et le « Nei » et… c’est à peu près tout. Mon « Góðan daginn » n’aura pas servi. J’ai peut-être bien essayé de la caser une fois, mais ça n’a pas eu le succès escompté alors j’ai abandonné et j’ai opté pour l’anglais en toutes circonstances.
Toujours est-il que nous voici arrivés, par un beau samedi matin d’août, premier jour de vacances, en terre islandaise. Celle-ci se sera faite désirer puisque nous commençons à en apercevoir quelques bouts seulement quelques minutes avant l’atterrissage, après avoir traversé la couche de nuages. Mais ça fait déjà envie, avec comme un petit air d’Irlande !
Pas de contrôle d’identité à la sortie de l’avion, pas de déclaration douanière à faire : nous récupérons nos bagages très vite et, après avoir changé quelques euros contre des couronnes islandaises (ISK), nous voici dans la navette qui nous conduit de l’aéroport de Keflavik à Reykjavik. Au terminal de bus, nous décidons de marcher jusqu’au camping. Nous passons donc par le petit centre ville animé, devant la grosse église principale de Reykjavik et empruntons le front de mer. Il fait doux et un petit rayon de soleil nous honore même de sa présence.
Après avoir installé nos affaires au camping, retour vers le centre, histoire de passer au centre d’information pour éventuellement glaner quelques informations, acheter des cartes pour les randonnées que nous prévoyons, se balader un peu. Le soleil est maintenant bien sorti et il y a du monde en ville. En fait, nous arrivons juste pour la Gay Pride. Après nous être un peu promenés et avoir trouvé plus ou moins ce que nous cherchions, nous nous posons donc sur une pelouse, près du lieu du défilé. L’ambiance est très familiale : il y a des gamins partout, les parents ont acheté drapeaux arc-en-ciel, colliers de fleurs et accessoires aux couleurs du jour.
La parade est organisée en associations thématiques (Dykes on Bikes) ou locales, avec visiblement des représentations des quatre coins de l’Islande. Tout le monde participe à ce qui est surtout une fête, même si les revendications pour la reconnaissance des droits LGBT sont présentes.
Un Cupidon en mini short, armé d’arc et flèches m’offre un joli petit cœur.
Encore une fois, nous sommes vraiment frappés par l’ambiance extrêmement familiale et bon enfant de l’évènement.
Nous finissons par rentrer au camping, histoire de reconditionner nos provisions pour les quelques jours de rando à venir, étudier les cartes, etc. Nous ne sommes pas mécontents de cette journée à Reykjavik tout en ayant hâte de nous retrouver dans des endroits un peu plus sauvages et un peu moins fréquentés.
Notre programme des 15 jours à venir consistera en gros à aller voir ou faire des étapes aux endroits suivants.