Nous avions réservé une voiture compacte, nous disant qu’avec une super compacte ce serait vraiment fatiguant de faire des longs trajets. De toute façon, une fois arrivées chez le loueur la question ne s’est plus posée : nous nous retrouvons donc avec un SUV Hyundai noir. Première réflexion : « Ouh, c’est gros, ça va consommer beaucoup ». Deuxième réflexion : « Ouh, c’est gros, on va pouvoir dormir dedans et économiser sur le camping. »
Au volant de notre monstre nous quittons donc Montréal. Après un arrêt à St-Hyacinthe pour faire le plein de nourriture, nous traçons sur l’autoroute 20 en direction de l’Est. Une pause pour le dîner, et c’est vers 22h que nous nous arrêtons sur une aire d’autoroute pour passer la nuit, bien installées sur les sièges rabattu de notre bolide. Il fait une chaleur à crever et la nuit est courte. Nous sommes réveillées dès 6h par la lumière du jour.
La journée se passe avec notamment la traversée complète du Nouveau-Brunswick. Des forêts, des forêts et encore des forêts. Et puis des panneaux « Attention aux orignaux », agrémentés parfois de la mention « risque élevé » et qui nous donnent plein d’espoir. Nous arrivons finalement en Nouvelle-Écosse dans l’après-midi, en faisant un petit arrêt au centre d’information histoire de récupérer la documentation touristique qui nous ferait défaut.
Le soir, nous nous arrêtons dans un camping en bord de mer, sur le détroit du Northumberland. La tente plantée à trois mètres du bord de l’eau, nous faisons quelques pas qui nous permettent d’apercevoir des phoques en train de sa la couler douce et des colonies de hérons en train d’attendre le poisson, perchés entre les cailloux. Le plus gros du chemin a été fait, nous voici entrées dans la phase de découverte et de vraies vacances. Et on peut dire que ça commence plutôt bien.
Sympa le camping en bord de mer. Les phoques et les hérons ne sont pas venus manger vos provisions, j’espère?