… et je n’y étais pas !
Le 5 novembre, les britanniques fêtent la non mise à feu, par des rebelles catholique, d’un énorme stock de poudre à canon accumulé, par ces derniers et en vue d’un attentat, dans des caves sous le parlement de Londres en 1605. La découverte, au dernier moment, de cette Gunpowder Plot sauva le parlement et le roi protestant (et priva, semble-t-il, les londoniens d’un sacré feu d’artifice). Du coup, chaque année ils se rattrapent dans toute l’Angleterre et le feu d’artifice de Cambridge est plutôt réputé à travers la région (l’an dernier il avait attiré plus de 30 000 spectateurs).
Sauf que là c’était mercredi. Et le mercredi depuis un mois, moi j’ai répétition d’orchestre. Je me suis trouvé un orchestre sympa à l’université, on prépare trois pièces : Borodin « Dans les steppes d’Asie centrales » (qui serait très sympa si ce n’était écrit pour clarinette en la et si j’avais pris le temps de transposer), un concerto pour violon de Bruch et la 4ème symphonie de Tchaikovsky (sacrément difficile à jouer, là aussi il faudrait que je me mette sérieusement au travail à la maison). Et puis on mange des petits gâteau en buvant du thé à la pause. Toujours est-il que mercredi il y avait un dilemme : aller me dépatouiller dans les rythmes compliqués de Tchaikovsky ou alors suivre la foule qui convergeait près de la maison (oui, parce que le feu était à deux minutes de l’appart) et aller m’extasier devant les belles bleues et belles rouges ? J’ai joué les filles sérieuses et j’ai été à l’orchestre. On a tout de même profité des festivités de façon très sonore puisque les boum ! badaboum ! ont retenti dans l’église où nous répétons pendant une bonne demi-heure (et ce soir il semblerait que certains remettent le couvert parce que d’ici j’entends pétarader).
Sinon, je me suis mise au yoga. Toujours dans le cadre de l’université (c’est tout de même bien qu’ils ouvrent un certain nombre de leurs activités au non-étudiants) j’ai trouvé des cours pas chers. Pour bien démarrer j’y ai même été deux fois cette semaine. Pour les semaines à venir je compte cependant m’en tenir à une fois. C’est plutôt chouette, même si l’ambiance est un peu différente de mes séances estivales dans les rocheuses : je dirais que ça manque du plein air, du soleil et des oiseaux mais ça reste agréable.
Côté boulot les choses restent similaires : des offres paraissent, je répond, j’attends un retour. J’ai élargi ma base de recherche grâce, notamment, au rendez-vous que j’avais eu à Londres avec un conseiller emploi. Même s’il ne m’avait pas vraiment fait de critiques sur mon CV ou ma façon de faire mes candidatures, il m’a donné quelques sites intéressants et ça m’a permis de voir des offres qui sinon m’auraient échappé.
Quant à mes cours d’anglais, ça avance assez rapidement. J’ai bon espoir de pouvoir passer mon examen d’ici fin novembre, et de pouvoir le mettre dans mon CV aussitôt. Ce n’est sans doute pas ça qui, miraculeusement, me fera trouver du travail, mais ça ne fera sans doute pas de mal de l’afficher.