Montréal est une ville très particulière : en effet, le Nord n’y est pas au Nord, et le soleil s’y lève au Sud…
L’explication de ce mystère vient de l’orientation des rues. Comme dans la plupart des villes nord-américaines, le plan de ville est constitué d’un quadrillage des voies de circulation, censé être orienté selon les quatre points cardinaux. Ainsi, la rue Saint-Zotique est dite Est/Ouest, l’avenue Henri-Julien (ma rue) est dite Nord/Sud. Sauf que… le Nord n’est pas au Nord, mais plutôt à l’Est (bien que pas tout à fait non plus). L’une des conséquences, c’est qu’une partie de l’hiver, le soleil s’est levé pile dans l’axe de ma rue Nord/Sud…
Avec un tel plan, auriez-vous su me dire, vous, quelles étaient les rues Nord/Sud et les rues Est/Ouest ?
Parmi les conséquences annexes, ce qu’on appelle la Rive-Sud de Montréal (en fait les villes qui se trouvent sur la rive du Saint-Laurent, en face de l’île de Montréal) se situe bien à l’Est de l’île. Par contre, les Cantons-de-l’Est (où j’ai été skier samedi dernier), sont eux effectivement en direction de l’Est.
Enfin bref, de façon générale un plan de ville en quadrillage, ça aide bien pour se retrouver quand on ne connait pas une ville. Mais quand, comme moi, on a l’habitude de se repérer notamment par rapport au soleil (et j’en vois déjà rigoler pour une vieille histoire de Lara Croft chez les romains) Montréal c’est tout mêlant*…
*mêlant : terme québécois qui signie quelque chose comme « qui embrouille les idées »