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Les journées raccourcissent

Et voilà, le festival du solstice est terminé. Les tentes que j’avais montées mercredi et jeudi ressemblaient à ça :
un beau dôme pour la FrancoForce

des belles tentes chapiteaux pour le « Sunstroke festival »

La météo a été mitigée, mais la musique vraiment très chouette. J’ai découvert des trucs très sympas, folk, rock, chanson… Vendredi soir, The Whiskey Dicks, et samedi soir, le concert du groupe Oztara (du Québec) étaient vraiment bien. Et puis parmi les musiciens de la Francoforce, lors du concert « La grande rencontre » de dimanche, j’ai particulièrement apprécié

Antoine Gratton, du Québec

ainsi que Stef Paquette, de l’Ontario

Mais en bonne bénévole, je n’ai pas fait qu’écouter de la musique. En plus du montage du site j’ai été affectée à la sécurité, à la billetterie, à l’accueil du public, et dimanche, j’ai même donné de mon corps pour maquiller les enfants. Et oui, 3 heures de papillons, chats, pirates, Spiderman, Batman, vampires et compagnie, ça laisse des traces…

Sinon, pour les jours (et les semaines) à venir, mon programme se précise. Ma prochaine étape est San Francisco. Je quitte donc Whitehorse mercredi. Si je ne rencontre aucun soucis, tout d’abord je prends le bus jusqu’à Fraser, puis le train jusqu’à Skagway (6h de trajet au total). De Skagway je prends le ferry pour Prince Ruppert (environ 42 heures de navigation), via ce qu’on appelle l’inside passage, entre les îles et la côte. A prince Ruppert, je prend un bus Greyhound jusqu’à San Francisco (avec quelques correspondances bien entendu, pour une arrivée en Californie 2 jours et 2 heures plus tard). Tout ça ne fait rien que 5 jours de voyage. Et puis contrairement à mon Montréal/Whitehorse, je vais pouvoir dormir : je passe une nuit à l’auberge à Skagway et, sur le ferry, je pourrai monter ma tente sur le pont ou alors dormir dans les transats qui sont à disposition. Au final, je n’aurai donc que deux nuits inconfortables dans le bus. Une fois arrivée à San Francisco, je suis logée chez JB, un copain. Lui ne sera pas là (en France pour un mariage auquel, honte à moi, Tiph et Simon, pardonnez-moi ! je n’assisterai pas), mais il devrait m’avoir laissé sa clé. Et puis si non, ben il se trouve que j’ai d’autres copains qui sont également sur San Francisco, donc je pourrai toujours aller gratter à leur porte en cas de galère.

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