Et oui, l’été indien ! Techniquement parlant, on ne parle d’été indien (ou été des indiens) que quand l’automne a commencé, qu’il y a eu les premier froids et que, subitement, les températures remontent pour au moins trois jours, offrant une météo estivale.
Donc oui, cette année on l’a eu ce fameux été indien. Malgré les pluies torrentielles de vendredi, le week end a été superbe. Du coup, dimanche on a été se balader à vélo à Pointe-aux-Prairies. Il s’agit d’un parc nature à l’extrémité Est de l’île de Montréal. Une bonne petite trentaine de kilomètre aller quand même, dont une bonne partie du trajet à longer le bras Nord du Saint Laurent. Une bien belle journée donc.
Et hier lundi, je n’ai pas résisté au soleil et à la douceur, et j’ai donc été me balader au Mont Royal pour admirer le soleil de fin d’après-midi dans les bois et sur la ville. Les photos sont toujours visibles dans l’album « Canada – Octobre 2007 ».
Côté boulot par contre, la météo n’est pas aussi bonne. Toujours aucune nouvelle de la banque. Je suppose donc que je vais bientôt recevoir le courrier de refus. Il faut croire que mon test de personnalité a révélé la psychopathe qui sommeille en moi et que ça ne leur a pas plu. En même temps, ce n’est pas un drame. Mais ça fait presque un mois que je suis là maintenant, et il serait temps que je me mette à chercher sérieusement du travail. Mon cv est propre, je sais écrire une belle lettre d’accompagnement et je me suis même fait des cartes de visite ! Ne reste plus qu’à savoir ce que je voudrais faire. L’idéal serait de trouver un boulot intéressant dans un musée, mais les offres ne fleurissent pas. Pour trouver il faudrait surtout que j’aille déposer des cv en personne en faisant des candidatures spontanées, plutôt que de répondre à des annonces. Mais cela nécessite au minimum une vague idée de ce que j’ai envie de faire.
Sur ce, je vais réfléchir à la question en écoutant le joli bruit de la pluie : ben oui, l’été indien aura duré quatre jours, mais maintenant c’est fini, et la température a déjà commencer à descendre de nouveau. Cette fois-ci, l’automne est vraiment là. Vivement l’hiver, ses grands froids et ses grands soleils.