Mon PVT

Pour commencer ce nouveau départ au Canada, une petite explication sur le PVT, sésame qui me permet aujourd’hui d’être de retour au Canada et d’y chercher du travail.

Le Permis Vacances Travail est, comme son nom l’indique, un visa qui permet de prendre des vacances mais aussi de travailler au Canada (il existe des équivalents pour d’autres pays comme l’Australie, le Japon ou la Nouvelle-Zélande). Valable un an non renouvelable, il est relativement facile à obtenir à condition de s’y prendre assez à l’avance. En effet, il existe des quotas : seule une quantité limitée de PVT est délivrée chaque année. Les demandes peuvent être faites à partir du 1er octobre précédent l’année où l’on souhaite partir. La caractéristique principale de ce permis de travail un peu particulier est qu’il n’y a pas besoin d’avoir déjà trouvé un travail pour l’obtenir. En effet, la candidature adressée à l’ambassade doit comprendre un CV, une lettre de motivation, des preuves de capacité financière, copie du passeport et c’est à peu près tout.

En ce qui me concerne, arrivée en milieu d’année universitaire, je me suis pris un mois de vacances à Montréal (entre les examens et le début de mon stage). Ne sachant de toute façon pas trop quoi faire en France une fois diplômée, et Nicolas n’ayant pas terminé sa thèse, j’ai commencé à réfléchir aux moyens de repartir à Montréal et d’y trouver du travail. Ayant découvert le PVT, j’ai fait ma demande mi mars, deux jours avant que les quotas n’aient été atteints pour les départs en 2007, ouf !

En possession de mon PVT, j’ai donc acheté un billet d’avion aller-simple pour Montréal dans l’espoir de trouver du travail sur place assez rapidement.

Mon avion décolle aujourd’hui, je ne sais pas trop quand je rentrerai en France, si avant cela j’irai crapahuter dans d’autres pays ou pas, mais je compte de toute façon bien en profiter !

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