Les montagnes du Cambridgeshire

Les jours raccourcissent sévèrement ces temps-ci, il fait même nuit vers quatre heure et demi l’après-midi mais, en contrepartie, nous profitons d’une belle météo. Dimanche, nous sommes allés découvrir les plus hauts sommets du Cambridgeshire, les Gog Magog hills. Avec des dénivelés d’au moins vingt mètres ! Quelques miles à vélo pour se rendre dans un village au sud-est de Cambridge, puis deux heures et demi de balade, et retour en vélo. Tout cela avec un petit vent doux et un grand soleil, en profitant des belles couleurs d’automne et du bon air.

Mis à part la satisfaction météorologique, les newcomers meeting, le tricot, etc. la recherche d’emploi continue, à un rythme assez calme hélas.

J’ai reçu avant-hier un courriel de la personne qui était chargée du recrutement pour le poste de chargée de développement des publics pour le musée francilien qui m’avait fait mariner fin septembre avant de me dire que finalement ils ne voulaient pas me rencontrer. Le message, adressé à deux autres personne en plus de moi, avait juste pour objet de donner le nombre de visiteurs ayant visité le musée en octobre : 19 738. Visiblement, il s’agissait d’une erreur dans la liste des destinataires. Trouvant l’erreur assez ironique, je me suis fendue d’une réponse : « Bonjour, Je suis ravie de l’apprendre même si, suite à votre dernier courriel, je ne pensais pas que vous me tiendriez au courant. Peut-être qu’en tant que chargée de développement des publics j’aurais pu faire monter ce chiffre à 20000.« . J’ai été très déçue de la réponse de la madame qui s’est contenté d’un « Toutes mes excuses » très laconique. C’est bien la peine d’écrire un petit courriel rigolo (ou alors ça ne fait rire que moi) si la personne en face n’a pas l’air de saisir le comique de la situation.

En juillet par exemple, j’avais reçu un autre mail par erreur. Un notaire breton me transmettait tous les détails relatif à l’achat (par moi-même) d’une maison en Bretagne : prix finalement décidé, projet d’acte de vente, etc. J’avais pris soin de faire une réponse appropriée.
Madame,
Je reçois ce soir ce charmant courriel de votre part concernant l’acquisition d’une maison à L. J’avoue que l’idée d’un pied à terre en Bretagne me tente assez mais mes économies actuelles ne me permettent pas de m’offrir ce plaisir.
Ceci pour vous dire qu’il me semble que vous avez fait une erreur dans les destinataires de ce courriel. Vos clients se prénomment Muriel et Julien, il se trouve que mon prénom est Muriel et mon nom de famille Julien. Je suppose que l’erreur vient de là.
Par ailleurs, je suppose également que les documents en pièces jointes sont de nature confidentielle, je m’empresse donc de les supprimer de mon ordinateur,
Cordialement,
Le notaire concerné avait au moins pris la peine de me faire une vraie réponse tout à fait gentille. Je n’avais pas regretté de lui avoir signalé son erreur.

Tout ça pour dire que, d’une part, je m’amuse comme je peux et, d’autre part, tout ça confirme que le boulot que-je-n’ai-pas-eu-et-pour-lequel-je-n’ai-même-pas-eu-d’entretien aurait peut-être été super nul vu les façons de faire de la potentielle chef et son manque d’humour. Nah !