Cette nuit ils ont installé les lumières de Noël dans la ruelle piétonne devant le centre commercial d’à côté. Et, en fait, depuis déjà fin septembre les magasins proposent des décorations de Noël, des Christmas puddings, et les restaurants affichent des panneaux « book your Christmas party now ». J’ai même vu des petits sapins en plastique dans une vitrine ! Dans cette ambiance, les citrouilles d’halloween passeraient presque inaperçues. A Montréal, au moins, ils attendaient le 1er novembre pour ranger les fantôme et sortir les pères Noël.
Au supermarché, pas de saison pour les nounours par contre. J’avoue que je n’ai pas eu le courage de goûter à ceux-là et que j’ai préféré m’en tenir à du jambon de Parme…
Même si je m’étonne de la précocité de l’ambiance des fêtes, l’automne est bien là et les arbres commencent être sérieusement déplumés. Mais le temps, bien qu’assez frais, reste relativement beau et sec. La week end dernier nous avons fait une petite virée à vélo dans une des villes voisines, Ely, pour y pique-niquer. C’était assez sympa mais la grand nombre de voitures (bien que nous ayons pris une route secondaire) nous a convaincus de faire le retour en train. Sur place, nous nous sommes baladés un peu autour de la cathédrale et au bord de la rivière où sont amarrés pas mal de péniches d’habitation.
Côté boulot, pas de grande avancée. Des retours négatifs, quelques réponses encore en suspend. Lundi j’ai rendez-vous à Londres avec un conseiller emploi (c’est une prestation qui m’est payée par le boulot de Nico). J’espère que cela me permettra de voir un peu plus précisément comment optimiser mes candidatures à la mode anglaise.
Et mardi, je vais passer un test d’anglais au learning center d’une des bibliothèque municipale. Ils y donnent des cours gratuits afin de passer le National Literacy Test, examen reconnu ici par les employeurs et qui est censé représenter les standards de niveau que le gouvernement britannique attend de ses citoyens. A priori, après quelques semaines de cours (voire moins) je devrais l’obtenir. Ce sera une bonne chose à mettre sur mon cv je pense.
Et à part tout ça, Cambridge c’est toujours joli et pas du tout déprimant, n’en déplaise aux mauvaises langues.