Pile poil.
11 mois que je suis arrivée pour mon deuxième séjour canadien, le 28 septembre, un lendemain de soutenance.
Il me semble que cela fait plus. Il me paraît loin le temps où je venais à peine de rendre mémoire et rapport de stage, où je me mettais mollement à la recherche d’un emploi. Il me paraît loin également le moment où cet emploi s’est terminé et où je me suis mise en vacances : presque 5 mois.
Voilà, je me suis donc pris 5 mois de vacances après 5 mois de travail. Pas sûre que je referai ça souvent à l’avenir. Il faudrait déjà que je me retrouve un emploi d’ailleurs.
Je prends l’avion aujourd’hui pour l’Angleterre et son doux (et pluvieux) climat. Je n’ai pas revendu mes skis et mes patins à glace qui m’attendent sagement à Cambridge. Au moins, si par miracle il y a une grosse chute de neige à Cambridge, je serai équipée ! Je ne sais pas pourquoi mais je n’y crois pas trop… Par contre, je pars équipée d’un parapluie dont je vais sans aucun doute me servir : coincée au Royal Ontario Museum de Toronto par un violent orage, j’en ai acheté un à la boutique du musée me disant qu’il serait toujours utile dans les (mauvais) temps à venir.
Je quitte donc Montréal avec un petit regret, celui de ne pas profiter des couleurs de l’automne qui approche, puis de la neige et du grand soleil de l’hiver. Ces derniers jours j’ai pu voir les copains, dire au revoir, me balader dans les rues de Montréal. Me replonger dans l’ambiance, les parcs, l’accent. Il m’a fallu quelques jours pour me réhabituer à tout ça et finalement c’est revenu. Je ne réalise donc pas tout à fait que c’est terminé ici. De la même façon il me faudra sans doute attendre d’être à Cambridge depuis quelques jours pour réaliser que ça commence là-bas.