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Aïe aïe ail

Bon, il semblerait que mes gousses d’ail ne suffisent pas vraiment à faire déménager ma fourmilière. Pourtant, hier j’y ai cru : autour de ma principal gousse d’ail ne restait plus que quelques fourmis au lieu de toutes celles qui grouillaient la veille. Et puis aujourd’hui je me suis aperçu que d’une part un certain nombre étaient revenues, et que d’autre part c’est juste que le gros des troupes avait déménagé une trentaine de centimètres plus loin. Du coup j’ai mis une nouvelle gousse au milieu de cette colonie. Mais au moins ne mets-je plus le pied en plein dans la fourmilière pour rentrer chez moi. J’envisage cependant un génocide à l’eau bouillante si la situation empire.

Mais à part mes petits problèmes de fourmis, tout va bien. Quoique, on pourrait se demander : je me mets à manger du beurre de cacahuètes, je fais du yoga, je vis assez bien mon végétarianisme temporaire et quand on me parle de mon « plexus solaire », je vois de quoi il s’agit… Plus sérieusement, j’ai en effet depuis hier assisté à des cours de yoga/auto-ostéopathie/visualisation/bantt-hou (pas sûre de l’orthographe)/judo. En gros plusieurs « spécialistes » de ces différentes disciplines ont fait des séances en commun. Je n’avais jamais de fait de yoga, et mes cours de judo remontait à loin. J’ai la souplesse d’une planche mais il me reste pas mal de chose en judo. Je me suis en tout cas bien amusée. En plus le dojo est en plein air, nous sommes donc visités régulièrement par des papillons, écureuils ou guêpes. Et un aigle doit avoir son nid dans le coin puisque nous l’avons plusieurs fois vu tourner entre les arbres.
Toujours est-il que j’ai des courbatures à des muscles dont j’avais même oublié qu’ils existaient. C’est assez douloureux parfois mais c’est agréable de s’être dépensée un peu.

Sinon, je continue à manger des cerises à tous les repas  : clafoutis et milkshake hier et aujourd’hui. J’essaie tout de même de me limiter pour des questions évidentes de digestion.

Et pendant que j’écris, alors qu’il est près de 21h et qu’il fait doux, des colibris viennent de temps en temps boire un petit coup dans les mangeoires installées spécialement pour eux. En général je les entends avant de les voir : leurs ailes battent tellement vite que cela fait une sorte de bourdonnement assez grave, bien distinct de celui des insectes.

(Désolée pour la piètre qualité de la photo mais ils se laissent difficilement approcher)

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